Né en 1330 à Ponthoise, Nicolas Flamel, alchimiste de renom a traversé les siècles grâce au pacte passé avec le Bellathaüzer, cette entité maléfique qui lui a également révélé le secret de la pierre philosophale. Mais depuis, le maudit s’est désintéressé de l’or pour se préoccuper de la quête de jouvence, seul moyen qui lui permettrait d’échapper à l’accord avec le démon … Après avoir tenté maintes manipulations qui ont beaucoup coûté à sa propre humanité, l’ultime tentative de l’alchimiste repose sur sa capacité à se fabriquer un corps indestructible et immortel. L’automate nommée Emeline, sa création, n’est que le prototype de Nicolas Flamel pour continuer à perdurer, et Giacomo, depuis qu’il a jeté son dévolu sur la seule jeune fille (du moins le croit-il) qui a su résister à son charme, est le grain de sable à ses desseins. Et Flamel est particulièrement puissant et déterminer, dus-t’il mettre à feu et à sang l’Europe entière pour y parvenir ….

[Illustration du célèbre Phil "ACE" Vandaële]

Ekaï est une ancienne esclave nubienne. Arrivée au début du XVIIIème siècle dans le Jura, aux abords du Doubs, on la soupçonne d’avoir joué un rôle important dans les contes liés au mythe de la Vouivre. Ekaï a depuis quitté la proximité de la source de la Loue pour devenir la confidente de la comtesse Taranne de Monthulé, maîtresse de létiches. On dit d’elle, que plus que sa dame de compagnie, cette femme qui peut prendre une apparence reptilienne, est aussi son âme damnée.

Lorsque Giacomo, Cartouche et Magonie passeront par le monastère abandonné de Gevaudan, dans leur course poursuite de Nicolas Flamel, ils vont réveiller chez la comtesse ses rancœurs envers l’alchimiste et entraîner les deux femmes dans leur chasse aux serviteurs du Bellathaüzer.